Bogotá est un musée des tribus urbaines. On peut croiser dans la même journée des hippies plus hippies que les newyorkais des 60's, des punks plus punks que dans le Londres des années 70, des skins (bones, sharp, reds, et toutes les déclinaisons..) plus skins qu'aux Halles dans les années 80, des minets, des gothiques, des krishnas, des hard-rockeux, des émos, et j'en passe, le tout mélangé à des employés de bureaux aux vestons de laine sortis de films d'avant-guerre. Tout se monde se retrouve d'ailleurs cote à cote dans la rue le premier mai, pour la traditionnelle manifestation de la Fête des Travailleurs, qui à Bogotá finit généralement par de violents affrontements avec la police.
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